De 1954, date de sa première exposition à Paris, à 2007, année de sa disparition, le travail de Frédéric Benrath trouve ses sources auprès du romantisme allemand puis évolue vers un dépouillement de plus en plus prononcé.

 

Parti de la représentation de formes insaisissables (malstroms, nuages,vapeurs...) qu'un critique qualifia à l'époque de nuagiste, l'artiste élimina peu à peu de son travail tout signe, toute trace de geste, toute matière pour en venir à de quasi-monochromes où la couleur, subtilement modulée, s'élève et se dissout, dans un espace sans limites. Plus d'image, source de bruit, sinon la lumière et le silence. Devant ces grandes toiles méditatives, le spectateur éprouve une sensation proche du vertige. Frédéric Benrath peindrait-il l'inaccessible, l'irreprésentable, le grand fond indifférencié de l'invisible ?

 

Présence dans les collections

 

Abbaye de Beaulieu – CNMHS - Beaulieu - France

Monastère Royal de Brou – Bourg en Bresse - France

Musée des Beaux Arts – Caen - France

Musée d’Art et d’Histoire Romain Rolland – Clamecy - France

Musée d’Art, Histoire et Archéologie – Evreux - France

Musée de Grenoble - Grenoble - France

Musée des Beaux Arts – Lyon - France

Musée Ingres – Montauban - France

Musée des Beaux Arts – Nantes - France

Musée d’Art moderne et d’Art contemporain de la ville de Nice - Nice - France

Centre national des Arts Plastiques (CNAP) – Fond national d’Art contemporain (FNAC)  Paris La Défense - France

Centre Pompidou - Paris - France

Musée d’Art moderne de la Ville de Paris - Paris - France

FRAC Haute Normandie – Sotteville – les – Rouen - France

Les Abbatoirs – FRAC Midi Pyrénées - Toulouse - France

MACVAL – Musée d’Art contemporain du Val de Marne – Vitry sur Seine - France

Musées royaux des Beaux Arts de Belgique – Bruxelles - Belgium

Tate Gallery – Londres – Grande Bretagne