« La couleur – la résonance de la couleur, et la tension et le flux de cette résonance – et la luminosité, voilà par quoi le dialogue est possible entre le peintre et son monde »

Charles Pollock

Charles Pollock est né en 1902, à Denver, dans le Colorado. Aîné d’une fratrie de cinq enfants, Charles s’intéresse très tôt au travail de Rivera et Orozco, des peintres muralistes mexicains.

 

En 1926, il quitte Los Angeles pour New York, où Jackson, son plus jeune frère, le rejoint quelques années plus tard. Ils suivent ensemble l’enseignement de Thomas Hart Benton à l’Art Students League. Influencé par ce dernier, Charles se consacre, pendant près de vingt ans, au réalisme social avant de passer à l’abstraction au milieu des années 1940.

De 1950 et la fin des années 1960, tout en continuant de peindre, il enseigne la calligraphie, la gravure et le graphisme au Michigan State College. Deux années sabbatiques marquent sa trajectoire et sa peinture : le Mexique, en 1955-56 – c’est au retour de ce congé, très faste artistiquement, qu’il apprend la mort de son frère Jackson – et Rome, en 1962-63.

 

En 1971, il s’installe, avec son épouse et sa fille, à Paris, où il passe les dix-sept dernières années de sa vie et meurt, le 8 mai 1988.

 

Dès 1954, l’œuvre de Charles Pollock oscille entre un certain lyrisme et une abstraction colorée proche du Color Field. D’abord passionné par la calligraphie, qu’il a enseignée toute sa vie, il puise son inspiration dans cette discipline, où il affirme son goût pour les symboles cosmiques et les signes hermétiques dont il parsème ses toiles. Puis les formes prennent leur envol, la couleur se fait profonde et dense avant de rejaillir, éclatante et poétique.

 

Reconnues sur la scène internationale grâce à une rétrospective au Guggenheim de Venise en 2015, ces œuvres des années 1960 sont présentées, pour la première fois à Paris, dans le cadre d’une exposition individuelle à la galerie ETC, en étroite collaboration avec les Charles Pollock Archives, dirigées par Sylvia et Francesca Pollock, la veuve et la fille de l’artiste.

 

Collections publiques :

 

Ackland Art Museum, The University os North Carolina at Chapel Hill

American University, Washington, D.C.

Broad Art Museum, Michigan State University, East Lansing, Michigan

Butler Institute of Art, Youngstown, Ohio

David Owsley Museum of Arts, Ball State University, Muncie, Indiana

The Detroit Institute of Arts, Detroit, Michigan National Gallery of Art, Washington, D.C.
New Orleans Museum of Art, New Orleans, Louisiane Smithsonian American Art Museum, Washington, D.C.

Museum Pfalzgalerie, Kaiserslautern, Allemagne Collection Peggy Guggenheim, Venise, Italie

Collection du Centre national des arts plastiques, France

FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand, France